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 sarkoland - nous sommes tous des délinquants

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MessageSujet: sarkoland - nous sommes tous des délinquants   sarkoland - nous sommes tous des délinquants Icon_minitimeMer 13 Déc - 15:49

source : libé
Examiné à partir d'aujourd'hui à l'Assemblée, le texte provoque une fronde chez les maires, magistrats, professions de santé, éducateurs...
Par Jacky DURAND, Eric FAVEREAU
QUOTIDIEN : mardi 21 novembre 2006
avec
De tous les textes législatifs concoctés par Nicolas Sarkozy, c'est l'un des plus contestés, dans sa philosophie comme dans son contenu : après une première lecture au Sénat en septembre, le projet de loi de prévention de la délinquance est examiné à partir d'aujourd'hui à l'Assemblée nationale. Le ministre de l'Intérieur fait l'unanimité contre lui parmi les acteurs de prévention (travailleurs sociaux et sanitaires), les psychiatres et les magistrats. Il suscite aussi des critiques importantes parmi les élus, alors que le ministre de l'Intérieur veut faire du maire le «patron» de la prévention de la délinquance.

Sur le même sujet
Le projet de loi contre la délinquance voté par l'UMP
Les principaux points
Sarkozy, au chaud Place Beauvau
«Le maire ne peut pas être un shérif»
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Serial législateur


Toutes ces oppositions ont pris la forme, hier, d'un Collectif national unitaire de résistance à la délation (CNU), composé de syndicats et d'associations (CGT, FSU, Solidaires, Syndicat de la magistrature...), qui exige le retrait du projet Sarkozy, se disant prêt à «entrer en résistance» contre ce texte «liberticide». «A l'heure où l'Assemblée nationale va entamer l'examen de ce projet, nous réaffirmons notre exigence de retrait de ce texte qui menace la prévention, le droit du travail, l'éducation, le soin et les libertés individuelles», ont affirmé des porte-parole du CNU deux jours après les manifestations qui ont réuni selon les associations participantes «plus de 15 000 personnes» à Paris et dans une vingtaine de villes en France. Pour Françoise Dumont, vice-présidente de la Ligue des droits de l'homme, ce projet s'inscrit dans «une multiplication des lois sécuritaires et liberticides depuis 2002». «L'Etat pénal se renforce au même rythme que l'Etat social se délite, on désigne des boucs émissaires : mendiants, SDF, prostituées, immigrés, Roms, gens du voyage, jeunes, familles considérées comme défaillantes et laxistes.»
Le collectif reproche à ce projet de «vouloir renforcer les pouvoirs du maire et mettre en place le contrôle et le fichage des personnes présentant des difficultés sociales, éducatives et financières, criminaliser la psychiatrie, durcir la justice des mineurs [...], faire de l'école l'élément central du maillage de la population» et d' «inciter à la délation». Revue des oppositions.
Les travailleurs sociaux
«Notre inquiétude : être rattaché de fait à l'Intérieur»
«Educateurs, pas délateurs», «Touche pas à mon secret professionnel» étaient les slogans repris samedi par les manifestants lors de la journée de mobilisation contre le projet de loi. Le texte prévoit en effet que le maire ait accès à des informations confidentielles que seuls les travailleurs sociaux détenaient jusqu'à aujourd'hui. Pour les éducateurs et les assistantes sociales, le partage du secret professionnel remet en cause l'essence même de leurs métiers. «Notre inquiétude, c'est d'être rattachés de fait au ministère de l'Intérieur», confiait hier à Libération Patrick Gosset, directeur d'un club de prévention du XVIIIe arrondissement à Paris. Nous défendons l'accompagnement éducatif. Notre travail repose sur l'anonymat, la libre adhésion du jeune à la prévention, qui permettent d'établir une relation de confiance. Si, demain, les jeunes apprennent que nous sommes susceptibles de rapporter ce qu'ils disent, cette relation de confiance sera rompue.»
Les professions de santé
«Une violation grave des droits à la vie privée»
Le monde de la santé mentale est d'ordinaire éclaté entre chapelles, syndicats, associations, et sociétés savantes. Nicolas Sarkozy a réussi le tour de force de les unir dans une même opposition à son texte. Dès l'automne 2005, alors que commençaient à circuler des avant-projets de sa loi évoquant une prévention précoce des troubles de la conduite chez l'enfant, une pétition, intitulée «Non au zéro de conduite», a été lancée. Elle a recueilli plus de 200 000 signatures, un record absolu. La mobilisation s'est renforcée d'un cran, lorsque les professionnels de la psychiatrie ont découvert que dans le texte du ministre de l'Intérieur se glissaient de longs articles sur l'hospitalisation des malades mentaux. Sans la moindre concertation. Ce fut le tollé. «Plus personne ne va se dire malade de peur d'être stigmatisé [...] et de figurer préventivement dans un fichier», s'est inquiétée Claude Finkelstein, qui préside une fédération d'associations de malades mentaux. «Cet amalgame entre maladie et délinquance est inacceptable», déclarait Pierre Faraggi, président du Syndicat des psychiatres des hôpitaux (Casp), dénonçant un risque de «recul dans la prise en charge des malades au nom de préoccupations sécuritaires». Des syndicats de médecins hospitaliers (INPH et CPH), mais aussi la très puissante Fédération hospitalière de France, qui regroupe tous les établissements de santé, sont montés au créneau. Même le conseil national de l'ordre des médecins, d'ordinaire très prudent, a dénoncé «une violation grave des droits à la vie privée et à l'intimité des patients».
Les magistrats
«Une régression sur la prévention»
Les relations entre le ministre de l'Intérieur et la Justice n'ont jamais été au beau fixe. Le projet de loi sur la délinquance ne risque pas d'adoucir l'ambiance. En prévoyant de durcir la justice des mineurs avec l'instauration d'une procédure de présentation devant le tribunal dès 16 ans, le texte est perçu comme «une pleine régression sur les concepts de prévention» par Hervé Hamon, président du tribunal pour enfants de Paris. Le magistrat participait hier aux rencontres sur les préventions dans la ville organisée par la mairie du XVIIIe arrondissement en présence d'acteurs sociaux. «Nous sommes très inquiets sur ce projet de loi qui a été élaboré sans concertation. C'est un pur produit de l'idéologie libérale qui n'est pas centré sur l'accompagnement des familles mais sur la sécurité. C'est une construction paranoïaque de la société. Dans ce texte, la parentalité n'existe plus que sous la forme d'une parentalité à punir.»
Les maires
«Nous ne sommes pas des délégués du procureur»
En octobre 2005, une dizaine de jours avant le début des émeutes à Clichy-sous-Bois, Nicolas Sarkozy s'adressait aux députés pour leur asséner qu'en matière de prévention de la délinquance, «il faut un chef d'équipe, un coordinateur, ce ne peut être que le maire». Le ministre n'a cessé de répéter son credo sans emporter l'adhésion des édiles. En mai, les maires du Forum français pour la sécurité urbaine (FFSU), qui regroupe plus de cent-vingt collectivités locales, ont inscrit dans leur «manifeste des villes» ­ profession de foi pour la prévention et la sécurité ­ leur opposition aux principaux points du texte. «Les maires ne veulent pas devenir des shérifs ni des délégués du procureur de la République», selon Claudy Lebreton, président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains. «Quand on connaît le temps nécessaire pour appliquer une loi, il faut se méfier du tourbillon législatif qui souffle sur l'administration et la société, estimait hier Daniel Vaillant, maire du XVIIIe arrondissement de Paris. La prévention ne peut dépendre d'un seul ministère. Que le maire pilote une politique globale ne m'effraie pas, mais il n'a pas la capacité de prendre des mesures d'ordre individuel. Il faudrait acter que l'Etat, et lui seul, soit le garant du bon fonctionnement de la chaîne pénale.»
Les policiers
«Pas besoin d'une nouvelle loi, mais de moyens»
Avec leurs élections professionnelles qui se déroulent jusqu'à jeudi, les syndicats de police ont d'autres chats à fouetter que la discussion de ce projet de loi sur la prévention de la délinquance. Le sujet les divise sans excès de zèle, Nicolas Sarkozy les ayant plutôt habitués, depuis quatre ans, à des textes législatifs leur donnant davantage de moyens pour travailler. Joaquin Masanet, secrétaire général de l'Unsa police, syndicat de gardiens de la paix, proche de l'opposition, affirme «ne pas avoir été consulté» lors de l'élaboration du projet : «Il n'y avait pas besoin d'une nouvelle loi, même s'il faut se pencher sur le sort des mineurs et le développement des centres éducatifs fermés. Les policiers ont besoin de moyens matériels et humains.»

gare à toi, si tu es pauvre, au chômage et que tu pètes un câble étant donné ta situation d'exclusion. On va tout faire pour t'exclure pour de bon, Sarko s'en chargera Wink avec son Karcher...

les gros traits
"SANTE MENTALE
- Le maire peut plus facilement prononcer l'hospitalisation d'office de malades mentaux
- Création d'un fichier de données sur hospitalisations d'office
- Le maire est informé des sorties à l'essai de malades mentaux"
mort de rire. Depuis quand un maire a-t-il des connaissances en matière de psychiatrie ?!
il est où l'expert psychiatre ??????
aberrant
vivement l'exil
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MessageSujet: Re: sarkoland - nous sommes tous des délinquants   sarkoland - nous sommes tous des délinquants Icon_minitimeMer 13 Déc - 15:51

source libé
Psychiatres, familles, responsables d'hôpitaux, veulent le retrait du texte de Sarkozy.
Haro sur «l'amalgame» entre malades mentaux et délinquants
Par Eric FAVEREAU
QUOTIDIEN : Mercredi 13 septembre 2006 - 06:00
avec
Unis comme jamais. Hier, dans le bureau du directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, responsables d'hôpitaux, psychiatres publics ou libéraux, associations de familles et de malades mentaux, tous ont demandé le retrait du projet de loi sur la prévention de la délinquance. En particulier les articles touchant aux règles d'hospitalisation des malades mentaux. «On est dans un amalgame effroyable entre troubles mentaux et délinquance», ont-ils répété.

Sur le même sujet
«Une vision pénale de la société»


Ce texte, débattu aujourd'hui au Sénat, remet en cause des équilibres très fragiles sur les différents types d'hospitalisation. Schématiquement, il existe trois types de procédures. Une hospitalisation d'office, décidée par le préfet si la personne est menaçante pour l'ordre public ou pour elle-même. Une à la demande d'un tiers. Et enfin l'hospitalisation libre. Sans beaucoup de concertation, le projet modifie l'architecture d'ensemble. Une des propositions du projet de loi vise, par exemple, «à faire du maire ou du commissaire de police à Paris, l'autorité responsable de la décision initiale d'internement, sur le fondement d'un avis ou d'un certificat médical d'un psychiatre. Il convient de rappeler que son rôle est actuellement limité aux cas d'urgence. Sa décision doit toutefois être confirmée dans les soixante-douze heures par le préfet.» De même, l'article 19 annonce la création d' «un fichier national rassemblant, pendant six ans à compter de la date de l'hospitalisation, les informations administratives relatives aux personnes internées d'office. L'accès en sera ouvert au préfet, au préfet de police à Paris, au procureur de la République et au directeur de la Ddass, ainsi qu'à toute personne par eux autorisée». Enfin, l'injonction thérapeutique, ­ c'est-à-dire l'obligation de se soigner ­, est beaucoup plus fortement encadrée.
Deux professionnels détaillent les critiques contre ce texte, sur sa philosophie ainsi que sur la méthode utilisée par le ministère de l'Intérieur :
Pour François Caroli, chef de service à l'hôpital Saint-Anne à Paris, l'inquiétude est «multiple». «Ce texte, dit-il, a été élaboré dans des conditions problématiques, s'inscrivant dans un projet de loi contre la délinquance. Il n'y a eu aucune concertation, ni avec les professionnels de santé, ni avec les personnes concernées. Or, nous savons que la façon dont on traite les malades mentaux correspond à l'honneur d'un pays. C'est un sujet à traiter avec délicatesse.
Les patients ont besoin d'être protégés contre des amalgames trop rapides. Or c'est l'inverse qui va se produire. Nous travaillons dans des situations grises. On ne peut pas clarifier ce qui est gris. Plus généralement, la collaboration entre la santé d'un côté et la justice et la police de l'autre ne va pas sortir renforcée. Pour une hospitalisation d'office, on parlait avant de certificat médical circonstancié. Ce mot a été barré. Le texte insiste sur la nécessité de procédures rapides. Que deviennent les garanties ? Quand on passe du préfet de police au commissaire de police, on bâcle. Et on risque d'aboutir à des procédures dégradées.»
Jean-Claude Pénochet, secrétaire général du Syndicat des psychiatres des hôpitaux, parle de changement d' «axe» : «Le plus problématique ? Au-delà du fait que c'est le ministre de l'Intérieur qui prend des mesures d'ordre sanitaire, et que, contrairement à ce qui nous avait été dit, le ministre de la Santé n'y a jamais été associé, les mesures proposées sont terribles. On donne un axe central à la psychiatrie : non plus celui de soigner, mais celui de contrôle des libertés et de régulateur des conflits sociaux.»
«Toute l'histoire de la psychiatrie s'est pourtant construite pour essayer de sortir de cet axe-là, poursuit-il. Le plus grave, c'est que cela ne servira à rien. Les bénéfices seront très limités. Ce n'est pas en augmentant la vision sécuritaire que l'on arrivera à diminuer la dangerosité de certains malades. On a besoin de moyens et d'attentions, et pas d'une loi qui instaure un amalgame terrible entre malade et délinquant. Ni d'une loi qui protège de moins en moins le secret médical.»


ce qui me fait le plus rire dans ce schmilblik c'est que personne ne s'offusque du fait que telle que la HO a été pratiquée jusque là est déjà illégale en soi.
Car il n'y a pas de cadre juridique sensé protéger une personne contre des dérives policières ou d'avis abusifs émis par un médecin psychiatre
je l'ai vécu moi-même... j'ai été interné d'office parce qu'un commissaire a cédé à celu qui voulait me faire disparaître dasn l'asile pour me discréditer devant la loi (j'avais porté une plainte contre lui) ... et ce commissaire encourageait le psychiatre et après l'IPPP a m'interner
Pas d'avocat, pas de juge, pas d'expertise psychiatrique préalable !
pire : j'ai vu l'expert psychiatre seulement 2 ans !! après ma mise en HO et ce parce que j'avais fugué et enfin saisi le juge qui a enfin commandité une expertise psychiatrique. L'expert disait que la HO n'était pas justifiée ! --- or moi j'avais vécu pendant 2 années dans ce régime... certes en fugue. mais personne n'aime être taxé d'aliéné, alors qu'il est en pleine possession de ses facultés.
Et même si,... pourquoi les "fous" n'ont-ils pas le droit d'être protégé par la loi ? cad pourquoi ils n'ont pas droit à un avocat, ni à un débat contradictoire, ni à un juge ?! ni à un médecin tiers de son choix ?!
il est à la merci du système du "pas de bol"
on va comme cela à vu d'oeil faire vivre les gens pendant 2 ans dans un régime qui porte atteinte à ta citoyenneté à un point que c'est vraiment destructeur pour quelqu'un qui était toujours soucieux de son être citoyen (droits et devoirs de citoyen) ... et seulement deux ans après je vois enfin un expert psychiatre ?! et ce parce que j'en ai dû faire la demande, en plus, alors que le bon sens exigerait que le système fasse immédiatement intervenir un expert psychiatre !!
c'est comme on mettait une persone en prison, sans preuves, "délit de gueule" ou dieu sait ... et que deux ans après on décide enfin de la présenter devant un juge...
et où sont les avocats ? je réclamais un avocat... on m'intimidait quand j'osais en réclamer un !
alors c'est le système du pas de bol ! woaow
il est joli le pays des droits de l'homme
et je suis amer... car là tout le monde s'offusque, alors que aujourd'hui déjà des gens sont internés abusivement (par des systèmes de copinages pour des raisons obscures etc) et ce parce qu'aucun cadre légal ne protège la personne qui tombe dans ce système, qui est le système parallèle du droit.
c'est inadmissible et tout ce bruit autour du projet de loi de sarko me fait grincer des dents, parce que personne n'est foutu de dire que la HO telle qu'elle existe actuellement est déjà une aberration des plus entières.
Si on prive une personne de sa liberté (l'internement = privation de liberté), la moindre des choses serait de faire intervenir une commission composée d'un expert psychiatre, d'un avocat, d'un juge et d'un médecin tiers.
Car ce qui est très dangereux c'est que après tu es dépendant de la compétence ou de l'incompétence dun seul médecin qui t'aura à la charge. Moi j'étais tombée sur une folle et je demandais l'intervention d'un médecin tiers (car cela faisait partie des droits du patient). Alors elle m'a mis en chambre d'isolement en sorte que je ne puisse passer aucun coup de fil, ni à un médecin tiers, ni à un avocat. chouette, non ?! forcément on a un grain après avoir vécu cela.
cad c'est le système du pas de bol. Or c'est quoi ce pays où ta liberté dépend du "pas de bol" ?!???
et rien n'oblige un médecin à être juste dans ses avis. Tout s'achète... tout.
et puis même si tu es normal, quand tu es interné en région parisienne il est d'USAGE (rien n'est consigné en bonne et due forme dans un code) que de toute façon tu vas y croupir pendant un mois. Cad tu as beau être normal. le médeci a beau te dire "pour moi vous êtes normal", ... cela ne sert à rien qu'il demande la levée de la HO, car l'USAGE !!!! exige que tu vas donner 1 mois !
Tu perds un mois... à cause d'usages !!! waow.
Tous les psychiatres dépendant de l'IPPP le certifieront. Et ce qui m^'énerve le plus, c'est qu'encore aucun médecin n'a osé monter au créneau pour dénoncer cette anomalie.
Ils vont te dire "pas de bol" et pour le reste, ils n'en ont rien à foutre
c'est quoi ce manque d'engagement de la part des psychiatres ???? pour leurs patients ?!
c'est comme quand ils ne viennent pas aux colloques organisés par la Fnap psy
bref... tout est dit
ca manque de respect du patient ! et du citoyen que nous sommes tous. Les "fous" devraient avoir les droits d'un chacun !! voilà ce que moi je réclame. La présomption de non-folie n'existe pas... ce qui faisait que après je les laissais délirer, car quand je tentais de rectifier des choses on me disait "vous êtes dans le déni, vous n'êtes pas prêt de sotir d'ici" et ce parce qu'on me jugeait en fonction de la seule version des faits non corroborés de la partie adverse. C'est inadmissible. En plus ses dires étaient mensongers, ce qui a fini que tout cela prenne des dimensions kafkaienne,c ar on méjugeait de moi à la base... mais après 2 semaines j'avais compris, qu'il fallait les laisser parler, délirer... ne pas se soucier de la vérité... car le jour où ils auront fini de délirer à ton égard, tu pourras enfin retourner à ta vie`pour t'occuper de choses plus sérieuses que ces conneries mises dans le monde par ces psychiatres.
il y a 3 semaine un des psychiatres qui intervenaient dans l'affaire, m'a enfin demandé : mais qui est X ? ... mort de rire... Tout est parti de X ! et 5 ans après on vient me demander : qui est X ?! et quand j'en parlais à l'hôpital pour faire comprendre la monstrueuse intrigue qui était en train de se jouer.. on me disait "vous vous égarez" "vous vous répétez" (les faits ne les intéressaient même pas) ... 5 ans après le médecin décide d'enfin s'intéresser aux faits !! et ma vie été détruite gravement parce que personne ne voulai conaôtre les faits... car s'ils les avaient connu ils auraient vu que je n'étais absolument pas fou. mais que les plus fous, étaient ceux qui^avaient réussi à forcer mon internement.
bref..
puis.. concernant la question des experts psychiatres ! on a vu les experts psychiatres dans le procès d'Otreau qui disaient, que les personnes incriminées à tort pour actes de pédophilie, étaient pédophiles. la suite de l'histoire aura prouvé le contraire. Cad. on ne peut même pas faire confiance aux compétences des experts en question.
Et après... vu déjà le flou artisitique qui caractérise la HO... on veut en plus faire passer ces personnes pour des délinquants ?!
dites moi que c'est moi qui délire... et pas le système
mieux ! j'ai eu droit au titre honorifique d'être non seulement aliéné, mais "aliéné dangereux" et ce parce que j'ai eu la lucidité de faire le mur. Car j'avais autre chose à faire de ma vie que de pourrir là-dedans à ne rien faire et tout cela injustement. Donc le Préfet juge qu'il est dangereux de traverser un mur haut de 2 mètres.
mais le comble était que pour l'expert psychiatre le fait que j'aie fait le mur et vivait tranquillement ma vie était un signe de normalité pour lui
et encore... en fait il fallait lui parler de mes vacances passés sur le côte, de plongée, de fric que j'ai claqué.
si par hasard j'avais pas été en vacances et pas fait toutes ces choses, en aurait-il déduit que je serais malade ?! car j'ai compris que l'argent, ton statut social est très déterminant là-dedans. Les pauvres sont ils plus fous que les riches ????? malheureusement cela pèse sur les jugements des psychiatres.
et oui... beaucoup de questions qui méritent réflexion
kafka !
ta mise en liberté dépend de causes aussi obscures que celles qui t'ont amené là
voilà la HO ! ... un système des plus arbitraires et personne ne semble s'en offusquer. Je vis sur quelle planète ici ?
dans d'autres pays de l'UE la HO est très encadrée juridiquement, afin de protéger le citoyen
Sarko veut émettre son projet de loi sous prétexte qu'il veut protéger le citoyen.
mais que fait-on pour protéger le citoyen qui tombe dans le système de la HO, du pas de bol ?! qu'a-t-on fait pour me protéger ?! j'avais même pas droit à un débat contradictoire, ce qui m'offusquait gravement. Je disais : "si on a quelque chose à me reprocher qu'on me traduise devant un juge"... ben non, car le mec qui a voulu ma HO n'aurait jamais abouti devant un juge, donc il fallait passer par une espèce de copinage obscur entre lui et un commissaire pour que moi je disparaisse de la surface ?! et là on veut encore davantage renforcer le pouvoir d'un maire ou d'un commissaire ?! mais je délire ou quoi ?
quand est-ce qu'on va instaurer l'intervention obligatoire d'une commission composée d'un avocat, d'un magistrat, d'un expert psychiatre et d'un médecin tiers ?! - car c'est cela une politique sensée protéger le citoyen
et pas ce que sarko est en train de nous concocter
bref, si t'es pas dingue en y rentrant, crois moi tu es bien atteint en en sortant. Car c'est le monde à l'envers. C'est un monde de dingues. C'est cela la HO.
c'est angoissant
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MessageSujet: Re: sarkoland - nous sommes tous des délinquants   sarkoland - nous sommes tous des délinquants Icon_minitimeMer 13 Déc - 15:52

Re: sarkoland, nous sommes tous des délinquants
Envoyé par: yos (---.fbx.proxad.net)
Date: lun 11 décembre 2006 08:41:23

bonjour,

je voudrai répondre à quelques arguments que tu développes:

ayant travaillé à l'hopital psychiatrique St Anne, ayant observé ce qui s'y passait (surmédication et ennui), lisant qu'il arrive qu'on électrochoque des vieux de 85 ans, il me semble que la psychiatrie asilaire de St Anne est particulièrement répressive. A mon avis, l'hopital psychiatrique St Anne doit être détruit tout simplement.

Quand tu cites:

Pour François Caroli, chef de service à l'hôpital Saint-Anne à Paris, l'inquiétude est «multiple». «nous savons que la façon dont on traite les malades mentaux correspond à l'honneur d'un pays. C'est un sujet à traiter avec délicatesse."

et qu'on connait la façon dont ils traitaient les patients à St Anne en 1980, on ne peut que s'interroger. Je ne sais si les conditions de détention ont changé depuis. Si les maires ont seuls le pouvoir d'interner, il y aura moins d'internements abusifs de gens qui n'ont rien à voir avec la psychiatrie. Les maires ne peuvent pas être plus répressifs que les psychiatres tellement ceux-çi le sont déja. cette lutte, c'est juste une lutte d'influence entre un pouvoir psychiatrique et la société civile. Moi, j'aurai tendance à faire plus confiance aux maires qu'aux psychiatres, question liberté.

De plus, ta relation à la psychiatrie et à la folie n'est pas claire car tu vas consulter un psychiatre "ami". Est-ce des visites amicales ou des consultations ? si un jour, tu fais comme tout le monde, aller chez un psychiatre par obligation de soins, là tu verras que la majorité des psychiatres, au long terme, pas nécessairement au court-terme, sont des obstacles à la guérison et à la bonne santé.



Modifié 11 fois. Dernière modification le 11/12/06 09:13 par yos.


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Re: sarkoland, nous sommes tous des délinquants
Envoyé par: - (---.237.97-84.rev.gaoland.net)
Date: lun 11 décembre 2006 13:49:22

quant à la question du maire ou du psychiatre ?! tu as oublié le tiers exclu qui, s'il sera enfin inclus, fera de la France une démocratie en matière de psychiatrie : l'expert psychiatre qui intervient au préalable.

Je réclame qu'un HO ne dépende ni d'un maire, ni d'un psychiatre, ni d'un Préfet, mais d'une commission composée d'un
-avocat
-magistrat
-expert psychiatre
-médecin tiers (de ton choix)

l'objetivité, la vérité et la justice ne peuvent dépendre d'une seule personne. La démocratie se fait toujours à plusieurs. Je demande donc que ce soit une commission qui décide d'une mise en HO.


voilà pour la question maire ou psychiatre

j'exige un cadre légal qui protège enfin les personnes qui tombent sous HO. Cad tu n'es ni dépendant de l'avis d'1 seul maire et de son bon vouloir, ni du bon vouloir d'1 seul psy.

elle est où la démocratie ?

j'exige un cadre juridique digne non pas d'une répbulique bananière, mais d'une démocratie soucieuse de protéger ses citoyens.

Sarko prétend travailler pour la protection du citoyen... c'est du vent. Car s'il était démocrate et soucieux de la protection du citoyen, il donnerait enfin un cadre juridique digne ce nom à la HO sensé protéger le citoyen susceptible de tomber dans ce régime.

je dénonce le fait que la HO, telle que pratiquée aujourd'hui reste un système parallèle à celui du droit... et par conséquent c'est une zone de "non-droit", tout comme pas mal d'asiles restent des zones de "non-droit" et j'ai dû l'apprendre à mes dépens. J'ai été puni pour avoir osé exercer mon droit de citoyen qui consiste à déposer plainte. Ce qui est tout sauf normal.

ps. yos arrête de me dire que je suis propsychiatre... car tu devrais savoir que j'en ai dérangé des psychiatres. Et mon psychiatre "ami" comme tu dis, pourrais te le certifier noir sur blanc. Je refuse juste de vendre mon âme et de laisser autrui raisonner à ma place. Après j'aime qu'on discute, qu'on échange... qu'on me critique, mais tout cela doit être fondé dans le bon sens et la vérité.

Pas tout est noir et pas tout est blanc... c'est tout. Il faut dialoguer. Et pas monologuer



Modifié 21 fois. Dernière modification le 13/12/06 15:22 par -.
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MessageSujet: Re: sarkoland - nous sommes tous des délinquants   sarkoland - nous sommes tous des délinquants Icon_minitimeMer 13 Déc - 15:52

quant à la question du maire ou du psychiatre ?! tu as oublié le tiers exclu qui, s'il sera enfin inclus, fera de la France une démocratie en matière de psychiatrie : l'expert psychiatre qui intervient au préalable.

Je réclame qu'un HO ne dépende ni d'un maire, ni d'un psychiatre, ni d'un Préfet, mais d'une commission composée d'un
-avocat
-magistrat
-expert psychiatre
-médecin tiers (de ton choix)

l'objetivité, la vérité et la justice ne peuvent dépendre d'une seule personne. La démocratie se fait toujours à plusieurs. Je demande donc que ce soit une commission qui décide d'une mise en HO.


voilà pour la question maire ou psychiatre

j'exige un cadre légal qui protège enfin les personnes qui tombent sous HO. Cad tu n'es ni dépendant de l'avis d'1 seul maire et de son bon vouloir, ni du bon vouloir d'1 seul psy.

elle est où la démocratie ?

j'exige un cadre juridique digne non pas d'une répbulique bananière, mais d'une démocratie soucieuse de protéger ses citoyens.

Sarko prétend travailler pour la protection du citoyen... c'est du vent. Car s'il était démocrate et soucieux de la protection du citoyen, il donnerait enfin un cadre juridique digne ce nom à la HO sensé protéger le citoyen susceptible de tomber dans ce régime.

je dénonce le fait que la HO, telle que pratiquée aujourd'hui reste un système parallèle à celui du droit... et par conséquent c'est une zone de "non-droit", tout comme pas mal d'asiles restent des zones de "non-droit" et j'ai dû l'apprendre à mes dépens. J'ai été puni pour avoir osé exercer mon droit de citoyen qui consiste à déposer plainte. Ce qui est tout sauf normal.

ps. yos arrête de me dire que je suis propsychiatre... car tu devrais savoir que j'en ai dérangé des psychiatres. Et mon psychiatre "ami" comme tu dis, pourrais te le certifier noir sur blanc. Je refuse juste de vendre mon âme et de laisser autrui raisonner à ma place. Après j'aime qu'on discute, qu'on échange... qu'on me critique, mais tout cela doit être fondé dans le bon sens et la vérité.

Pas tout est noir et pas tout est blanc... c'est tout. Il faut dialoguer. Et pas monologuer
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MessageSujet: Re: sarkoland - nous sommes tous des délinquants   sarkoland - nous sommes tous des délinquants Icon_minitimeMer 13 Déc - 15:53

Re: sarkoland, nous sommes tous des délinquants
Envoyé par: Korova (---.169.62.62.internet9t.9massy1-1-ro-bas-2.9tel.net)
Date: mer 13 décembre 2006 00:03:54

Ce qui m'hallucine le plus après avoir lu tout ça c'est qu'en cours de psychopatho (ce matin même), on dit aux étudiants que "La HO se décide en fonction de la dangerosité du patient. On va à l'infirmerie de la préfecture de police, puis il y a un certificat au bout de 15 jours pour confirmer la HO. Les demandes de HO sont adressées au procureur, ce qui évite les abus..."

J'ai aussi entendu en cours qu'"on a plutôt tendance à faire sortir le plus vite possible les patients de l'HP qu'à les y garder trop longtemps."
Donc quand je lis ça:

"et puis même si tu es normal, quand tu es interné en région parisienne il est d'USAGE (rien n'est consigné en bonne et due forme dans un code) que de toute façon tu vas y croupir pendant un mois. Cad tu as beau être normal. le médeci a beau te dire "pour moi vous êtes normal", ... cela ne sert à rien qu'il demande la levée de la HO, car l'USAGE !!!! exige que tu vas donner 1 mois ! "

Je sais pas quoi faire à part me taper les tête contre les murs...
Mais non justement, il faudrait faire quelque chose, je ne sais pas quoi, mais quelque chose! Je ne sais pas ce qui est concrètement envisageable pour lutter contre ce n'importe koi criminel, mais j'arrive pas à concevoir qu'on ne puisse rien faire.
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MessageSujet: Re: sarkoland - nous sommes tous des délinquants   sarkoland - nous sommes tous des délinquants Icon_minitimeMer 13 Déc - 15:53

lol
comment veut-on juger objectivement de la dangerosité d'une personne, s'il n'y a aucun débat contradictoire, si la version des faits de la personne en question n'existe nulle part, si elle n'est pas auditionnée en bonne et due forme, si elle n'est pas assistée par un avocat qui va présenter les faits devant un juge, s'il n'y a pas d'expertise psychiatrique préalable proprement dite.
Car pour l'IPPP, c'est tout sauf une expertise psychiatrique. De toute façon dans mon cas les dés étaient pipés, parce que les psys officiant à l'IPPP n'aimaient pas que je réclame un avocat et ils ne faisaient que suivre les indications du commissaire que l'autre avait réussi à se mettre dans la poche, après l'avoir bien cuisiné.
Autre chose : certains flics étaient contre tout ce montage et ils se disputaient entre eux en disant que c'était pas juste qu'on m'amène à l'IPPP.
Tout cela aurait pu être évité, si la France instaurait un cadre juridique digne de ce nom sensé protéger la personne qu'on tente de coincer dans la système parallèle au droit : "la HO".
Et c'est plus le procureur qui est à saisir, mais le Juge des Liberté et de la Détention. (elle est bien bonne ta prof Wink folie des grandeurs : quand on voit les objets en plus grand mdr... tu m'avais raconté hier)
Mais ce dernier, le JLD, est garant de quelle objectivité ? parce qu'il advient après coup (le temps que tu aies su t'organiser pour faire la lettre, une fois qu'il y donne suite... il s'écoule du temps... et toi tu pourris là-dedans.) Et ce n'est que là que tu as droit à une expertise psychiatrique digne de ce nom.
On enferme les gens, sans s'enquérir au préalable de ce qu'il en est de l'état de santé mentale ?! ... ca craint
la liberté des gens importe tellement peu à cet Etat qui nous dit : "allez bosser, soyez de bons citoyens ?" mais tu en sors là et tu n'en as plus cure... tellement c'est absurde.
c'est un crime moral, perpétré par un Etat qui se veut être une démocratie. Est-ce que je dois aller prendre le micro dans l'Assemblée nationale pour que enfin les choses changent ?! lol
Puis il faut aussi que tu sois encore capable de te servir d'un stylo (car tu es bien shooté à mort)
tout cela pour dire : comme si les gens n'avaient rien d'autre à faire de leur vie que de se voir privé de leur liberté et que une fois privé de leur liberté, ils doivent tout mettre en oeuvre pour que enfin une instance objective intervienne. C'est la chariotte devant les boeufs et un scandale en soi.
La présomption de non-folie n'existe pas !
le scandale reste que tu es bien drogué de force. Tu n'as pas les idées claires. Ta main tremble... et rien ne va. tu n'as pas droit à un avocat qui pourrait s'occuper de cette saisie du juge. tu es seul, drogué. Pire, souvent les patients ne sont même pas mis au courant dès leur rentrée de leur droit de saisir le JLD (juges des libertés et de la détention). Et si tu n'as pas un rond, les infirmiers laissent pourrir ta lettre pendant des semaines sur leur bureau (j'ai vu cela dans le cas d'un autre patient), sans t'en avertir.. et ce parce qu'il semble que les timbres risquent de provoquer la ruine de l'hôpital.
tu es seul. Pas d'avocat. Quand tu n'as pas d'expérience comme pas mal de gens dans les question de droit, quand tu es en plus drogué de force au point que tu es déjà content d'arriver à te lever de table... comment veux-tu que les gens puissent exercer leur droit de recours ?! d'autant plus qu'à l'intérieur de l'asile il n'y avait aucune assistance ni information concernant la possibilité de saisir le JLD.
et là, une fois de plus, personne n'en parle !
Elle est oû la société de droit ?! à quand des droits dignes de ce noms pour les soi-disant ou présumés "fous" ?! d'autant plus qu'on va t'interdire de téléphone et que tu dois te démerder pour dénicher les adresses.
On faisait tout pour m'empêcher de contacter un avocat ou un médecin tiers à l'extérieur.
Alors oui ! les textes sont bien beau, mais c'est du bullshit et du foutage de gueule d'un cynisme sans limites !
on assiste bien juridiquement les meurtriers en masse ?! or une personne normale qui finit en HO... ben elle est dans la merde ! pas d'avocat, pas de conseils juridique. Rien. Et en plus, tu es drogué. ...
c'est bon, je pense que les choses sont évidentes
Rien ne va et personne ne s'offusque du fait que la HO telle qu'elle existe maintenant constitue un danger grave pour tout citoyen tant qu'on est.
je réclame une commission composée :
d'un avocat
d'un magistrat
d'un expert psychiatre
d'un psychiatre tiers (de ton choix)
du médecin de l'hôpital
et pourquoi pas d'une assistante sociale, comme l'a suggéré yos
le reste.. toutes ces discussions... autour du fait que d'un coup les fous = délinquants dans la petite tête de petite nico... ça me fait grincer des dents.
parce qu'on prive actuellement arbitrairement des gens de leur liberté, étant donné qu'aucun cadre légal n'est là pour protéger la personne qu'on veut faire disparaître dans un asile.
Ca ne va pas que tu dépendes juste d'un seul psychiatre. Quant au Préfet à Paris, il a ses USAGES. J'avais fait le mur pour porter plainte contre l'asile... par peur qu'ils n'allaient jamais faire partir ma lettre étant donné le destinataire, ... donc le Préfet en a déduit que étant donné que j'avais fait le mur, alors que pour la DDASS j'étais parfaitement normal et que ma plainte a été entendue, ... ben j'ai alors croupi encore 1 mois et demi de plus là-dedans. D'une part parce que la médecin se vengeait contre moi en refusant de lever ma HO.
pourquoi ? parce que j'étais fou ?! non ! parce que j'avais fait le mur pour aller exercer mon droit de citoyen. Et pas seulement droit, mais surtout devoir : pas de point d'eau potable dans un asile, alors que les autres ne savaient pas exprimer leurs doléances, c'était de mon devoir de me battre pour eux. On est là pour protéger plus faible que soi ou non ?!
c'est beau ces "usages" à la française
mais il est temps que cela change
et bien sûr que la cerise sur le gateau reste le fait que petit nico pense que tous les méchants aliénés (bouh) sont des méchants délinquants. Je suis mort de rire. Quelqu'un qui parle de karcher... et co... comment veut-il gouverner ce pays, sans l'amener à la dérive d'un Etat policier des plus effrayants ?!
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MessageSujet: Re: sarkoland - nous sommes tous des délinquants   sarkoland - nous sommes tous des délinquants Icon_minitimeMer 13 Déc - 15:54

je vais rajouter une petite anecdote.
Je m'étais après coup fait des amis chez les flics, car ils étaient contre mon internement. D'ailleurs le commissaire qui a forcé la main à l'IPPP pour qu'on m'interne a apparemment lui-même fini à l'asile, mais pour de bon. Et il a été démis de ses fonctions. mais moi j'ai toujours pas été réhabilité dans ma dignité.
Nul n'est sensé être stigmatisé "aliéné" quand il exige un avocat et l'intervention d'un juge - comme moi je l'ai fait par exemple au commissariat quand je commençais à comprendre l'intrigue monstrueuse qu'on était en train de monter contre moi dans mon dos.
Mais pour l'anecdote. ... et mon dossier est rempli d'absurdités hilarantes.
Le flics émettent un procès-verbal sensé étayer ton aliénation.
J'ai eu ce PV enre les mains. Ce qui a créé des remous chez les flics, car ils pensaient que je n'allais jamais avoir accès à ces pièces.
ils movitaient ma "folie" en disant que j'alternais entre une phase de silence et une phase de discours qu'ils disaient en plus être sensé et construit.
Ben oui.. quand une personne ne parle pas elle se tait et vice-versa
ils ont inventé la poudre ceux-là
et puis deux lignes sur le fait que je demandais qu'on ramasse, alors qu'on me menottait, un élastique pour cheveux.
Et c'est sur les bases de cela : silence, parole sensée, et demande qu'on ramasse cette chose anondines, étant donné que j'étais obstrué... ont motivé mon "aliénation" et donc internement en conséquence (privation de liberté)
C'EST DINGUE, NON ?!
mort de rire
il y aura des surprises...
pourquoi je raconte tout ceci ? pour faire comprendre aux gens que la HO est un système qui permet tous les abus dignes des dictatures les plus malfamées.
C'est pas la france qui va venir me donner des leçons en matière de démocratie.
et elle n'en a à donner à aucun autre pays



____

Le Préfet/maire en question
Quand tu es privé de ta liberté (interné) le Préfet émet une ordonnance te concernant. Et là cela devient à nouveau absurde, car les flics avaietn malgré tout marqué que je tenais des propos parfaitement cohérents... et à la Préfecture... ils ont une espèce de modèle
Cad tu t'attends à ce que enfin celui qui a décidé de ton internement motive ton internement. Ben sur toutes les ordonnances, car j'ai demandé à d'autres patients qui étaient en HO de me montrer la leur, c'était exactement le même texte
"X tenait des propos incohérents"
je ne sais pas, mais si demander un avocat, exiger qu'on soit transféré devant un juge (et là rien n'aurait abouti et ma vie n'aurait pas été détruite comme elle a pu l'être) c'est tenir des propos INCOHÉRENTS ?! je ne sais pas, mais ... ce pays est gouverné par des dingues !

.................

dernière chose
"aliéné" = "délinquant" : c'est l'équation dans l'esprit simpliste de petit nicolas
je crains que les plus grands délinquants de ce pays sont actuellement ceux qui se pressent pour avoir le pouvoir. Mr Chirac a trouvé une planque, mais il va devoir s'en trouver une autre bientôt. Et pourquoi pas l'asile, Jack ?! tu vas être déclaré irresponsable de tes actes.... Very Happy
J'ai vu cette population et désolé, mais ces personnes souffrant de troubles mentaux n'ont rien de délinquants.
Il serait temps qu'on nous protège contre vous, mr sarko
vous êtes un danger pour cette république et son peuple, si je puis me permettre
si j'ai bien compris vous allez résoudre la situation en france de façon très simple : d'une part les flics et de l'autre part, tout le monde en prison ou dans les asiles. Exit les pauvres et allons coucher avec les riches. Johnny qui vous soutient, pourquoi ? pour avoir des avantages fiscaux ! il n'a pas obtenu la nationalité belge à laquelle il aspirait. Cette dernière lui aurait permis d'aller vivre à Monaco, en tant que belge et en conséquence il serait exonéré de payer ses impôts. Donc dites moi un peu petit Nico : qui sont les vrais délinquants dans ce pays ?????? ceux que vous semblez vouloir couvrir.
Un fou qui vole une pomme dans une superette parce qu'il n'a pas un rond, n'est rien comparé à vous et à vos amis
vous couchez avec qui ????
Elle est belle la jeunesse dorée, pour ne pas dire dépravée. Continuez comme cela et ce pays va exploser
au lieu de vous en prendre à une population qui d'entrée de jeu a déjà du mal à se défendre et qui n'a quasiment AUCUN droit.
Si vous êtes vraiment ce mec intéressé, curieux et alerte dont vous nous avez donné l'image à la télé l'autre jour... pourquoi vous ne vous offusquez pas du manque de droits accordés aux "aliénés". Pourquoi vous ne voyez pas, vous qui etes avocat de votre statut ?! que la HO telle que pratiquée actuellement en France est digne des meilleures dictatures du monde.
Vous dites vouloir protéger le citoyen ! mais je vous demande : "vous voulez protégez QUEL citoyen ?"
c'est facile d'aller taper sur la population asilaire qui n'a aucun droit de toute façon.

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MessageSujet: Re: sarkoland - nous sommes tous des délinquants   sarkoland - nous sommes tous des délinquants Icon_minitimeMer 13 Déc - 15:58

sarkoland suite
les flics doivent aujourd'hui faire un "chiffre d'affaires", cad autant de mises en garde à vue, autant de PV par mois etc.
à cause de sarko
je disais un jour à un flic : "mais que faites vous le jour où il vous manquera LE PV pour remplir le quota ? vous allez verbaliser à minuit moins 5 une pauvre mémé qui promène son petit caniche rempli d'artrose lequel va faire caca sur le trottoir ?"
dites moi un peu
c'est qui les fous ?!

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