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 HALDOL

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MessageSujet: HALDOL   HALDOL Icon_minitimeJeu 14 Déc - 12:54

* HALDOL® DECANOAS solution injectable
halopéridol décanoate


INDICATIONS

Traitement au long cours des états psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).


MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D'EMPLOI


Mises en garde :



  • Syndrome malin :
    En cas d'hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement car ce signe peut être l'un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).
    Les signes de dysfonctionnement végétatif tels que sudation et instabilité artérielle peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie et constituer des signes d'appel précoces.
    Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
  • Allongement de l'intervalle QT : l'halopéridol prolonge de façon dose-dépendante l'intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves à type de torsades de pointes, est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un intervalle QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QT).
    Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :







    • bradycardie inférieure à 55 battements par minute,
    • hypokaliémie,
    • allongement congénital de l'intervalle QT,
    • traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT.



Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.



  • En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.


Précautions d'emploi :
Avant d'instituer un traitement par Haldol Decanoas, il est prudent d'établir la dose quotidienne d'halopéridol par voie orale.
L'halopéridol ne doit pas être utilisé seul lorsqu'un état dépressif prédomine. Lorsqu'un état dépressif et la psychose coexistent, l'halopéridol peut être associé à des antidépresseurs.
Dans la schizophrénie, la réponse au traitement par les neuroleptiques peut être retardée.
Après arrêt brusque de fortes doses de neuroleptiques, il a été très rarement rapporté des symptômes aigus de sevrage incluant nausées, vomissements et insomnie.
Un arrêt progressif du traitement est donc recommandé.
Après arrêt du traitement, même progressif, une rechute peut être observée. La réapparition des symptômes peut ne devenir évidente que quelques semaines à quelques mois après cet arrêt.
Lors de coadministration d'halopéridol et d'anticholinergiques, en particulier d'antiparkinsoniens, il convient de rechercher une augmentation de la pression intraoculaire.
Lorsque l'administration concomitante d'antiparkinsoniens anticholinergiques s'impose (cf Interactions), elle doit être poursuivie au moins 2 semaines après la dernière injection du fait de la longue demi-vie d'Haldol Decanoas.
L'absorption d'alcool est fortement déconseillée pendant la durée du traitement.
Populations à risque :



  • Sujet âgé : en raison d'une plus grande sensibilité à la sédation et à l'hypotension orthostatique, l'halopéridol doit être utilisé avec prudence.
  • Affections cardiovasculaires graves (cf Mises en garde, Effets indésirables).
  • Hyperthyroïdie : la thyroxine peut favoriser la survenue d'effets indésirables induits par l'halopéridol. L'halopéridol sera donc utilisé avec prudence chez les patients présentant une hyperthyroïdie. La surveillance de ces patients doit être renforcée.
  • Épilepsie, convulsions :
    L'halopéridol peut abaisser le seuil épileptogène, notamment chez les patients épileptiques et les sujets présentant d'autres facteurs prédisposant aux convulsions (désintoxication alcoolique, atteinte cérébrale).
    La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les épileptiques.
  • Insuffisant hépatique et/ou rénal : en raison d'un risque d'accumulation, l'halopéridol doit être utilisé avec prudence.




Interactions médicamenteuses :

Contre-indiquées :



  • Agonistes dopaminergiques (amantadine, bromocriptine, entacapone, quinagolide, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, cabergoline, pramipexole, apomorphine), en dehors du cas du patient parkinsonien : antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques. En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par un agoniste dopaminergique mais utiliser un anticholinergique.
  • Sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.



Déconseillées :



  • Médicaments donnant des torsades de pointes : antiarythmiques de classe l a (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, ibutilide, dofétilide, sotalol) ; certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, amisulpride, tiapride, pimozide, dropéridol) ; et autres médicaments tels que : bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, vincamine IV... : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
  • Alcool : majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
  • Lithium : syndrome confusionnel, hypertonie, hyperréflexivité, avec parfois augmentation de la lithémie. Le risque n'est pas corrélé avec une augmentation de la lithémie, contrairement aux autres neuroleptiques.
  • Lévodopa : antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
  • Agonistes dopaminergiques (amantadine, bromocriptine, entacapone, quinagolide, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, cabergoline, pramipexole, apomorphine) chez le parkinsonien : antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques. L'agoniste dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (l'arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).
  • Halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, moxifloxacine : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre le médicament torsadogène non anti-infectieux. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.



Nécessitant des précautions d'emploi :



  • Carbamazépine : risque de diminution des taux plasmatiques de l'halopéridol et de son efficacité thérapeutique par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine. Surveillance clinique et, si besoin, adaptation posologique pendant le traitement par la carbamazépine et après son arrêt.
  • Médicaments bradycardisants (antagonistes du calcium bradycardisants : diltiazem, vérapamil ; bêtabloquants ; clonidine ; guanfacine ; digitaliques ; anticholinestérasiques : donépézil, rivastigmine, tacrine, ambénonium, galantamine, pyridostigmine, néostigmine) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
  • Médicaments hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV), glucocorticoïdes, tétracosactide) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.



A prendre en compte :



  • Antihypertenseurs (tous ; pour la guanéthidine, cf ci-dessous) : effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
  • Autres dépresseurs du système nerveux central : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; barbituriques ; benzodiazépines ; anxiolytiques autres que benzodiazépines ; hypnotiques ; antidépresseurs sédatifs ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; baclofène ; thalidomide : majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
  • Guanéthidine : inhibition de l'effet antihypertenseur de la guanéthidine (inhibition de l'entrée de la guanéthidine dans la fibre sympathique, site d'action).



EFFETS INDESIRABLES !

Neuropsychiques :



  • Dyskinésies précoces (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus...).
  • Dyskinésies tardives survenant lors de cures prolongées.


Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation des symptômes qui peuvent être permanents chez certains patients.
Le syndrome peut être masqué lors de la reprise du traitement, lors de l'augmentation de la posologie ou lors de l'administration d'un neuroleptique différent.
Lors de l'arrêt du traitement ou de la réduction de posologie, le syndrome peut réapparaître.




  • Syndrome extrapyramidal :







    • akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,
    • hyperkinéto-hypertonique, excitomoteur,
    • avec akathisie.

  • Sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement.
  • Indifférence, réactions anxieuses, variation de l'humeur.
  • Autres effets rapportés : dépression, agitation, sensations de vertige, insomnie, céphalées, confusion, vertiges, état de grand mal et exacerbation apparente des symptômes psychotiques.


Neurovégétatifs :



  • Syndrome malin des neuroleptiques (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
  • Hypotension orthostatique.


Cardiovasculaires :



  • Rares cas de mort subite (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
  • Prolongation de l'intervalle QT ; rarement, tachycardie ventriculaire à type de torsades de pointes (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
  • Occasionnellement : tachycardie, hypotension.


Gastro-intestinaux :



  • Nausées, vomissements, perte d'appétit et dyspepsie ont été rapportés.
  • Changements pondéraux.


Endocriniens et métaboliques :



  • Impuissance, frigidité.
  • Hyperprolactinémie : aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie.
  • Dysrégulation thermique.
  • Prise de poids.
  • Hyperglycémie, altération de la tolérance au glucose.
  • Très rares cas de syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique.


Hématologiques :



  • Des diminutions modérées et généralement transitoires de la formule sanguine ont été occasionnellement rapportées.
  • Des cas d'agranulocytose et de thrombocytopénie n'ont été que rarement rapportés et, généralement, lors d'association avec d'autres médicaments.


Divers :



  • Des cas isolés d'altération des fonctions hépatiques ou d'hépatite, le plus souvent cholestatique, ont été rapportés.
  • Les réactions allergiques telles que rash cutané, urticaire et réactions anaphylactiques systémiques sont exceptionnelles.
  • Les autres effets indésirables occasionnellement rapportés sont : constipation, troubles de la vision, sécheresse buccale, rétention urinaire, priapisme, difficulté d'érection, oedème périphérique, hypersudation ou hypersalivation, sensation de brûlure d'estomac.
  • Rares cas de syndrome de sevrage, à l'arrêt brusque de fortes doses.
  • En raison de la présence d'huile de sésame, risque de survenue de réaction d'hypersensibilité (choc anaphylactique, urticaire).
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