un ami m'a appelé aujourd'hui parce que son psychiatre l'a apparemment "mis à la porte", cad il refuse de continuer les consultations et ce alors que cet ami était suivi par lui depuis des années.
Il se trouve que cet ami en question le questionnait sur les électrochocs, le psychiatre avouant qu'il en a exercés, l'ami s'indignant devant cette pratique... et le psychiatre de décider unilatéralement de mettre un terme ABRUPTE au suivi.
Ceci soulève plusieurs interrogations et indignations chez moi :
- depuis quand un médecin peut-il se permettre de laisser en plan un patient, parce qu'il ose discuter de ce certaines pratiques louches en psychiatrie (électrochocs)
- depuis quand une médecin a-t-il le droit d'abandonner un patient, parce qu'il ne supporte pas qu'un patient (citoyen) puisse oser jeter un regarde critique sur les pratiques qu'il peut avoir pareilleurs (car le patient ne discutait pas de son traitement, mais du fait que son médecin pratiquait des électrochocs sur d'autres patients)
c'est une espèce de chantage, abus de pouvoir que le psychiatre en question exerce sur son patient en question, en le "jetant" quasiment à la rue.... .
Mais cet épisode est révélateur de l'abus de la position de supériorité dont dispose le psychiatre sur le patient, en l'impliquant un rapport de transfert, cad de dépendance du patient à l'égard du psychiatre. Je pense même que alors que certains disent qu'il faut ce rapport de dépendance, qu'il est absolument nuisible au rétablissement de la personne.
Une personne soignée avec égards et respects est une personne qui se sent valorisée et par conséquent elle a plus envie de s'en sortir au lieu de se perdre dans le charabia que peuvent vouloir revendre pas mal de psychiatres.
Les psychiatres n'hésitant absolument pas à rendre leurs patients dépendants et affectivement de leur personne et physiquement de leurs drogues. Comment cet homme peut-il se permettre d'ainsi congédier froidement un patient qui a été très patient avec le psychiatre, mais ce dernier manifestement ne semble pas se sentir obligé envers ses patients. Et oui, les patients en psychiatrie ont le droit d'avoir des avis, mais le problème est que les psychiatres ne veulent pas l'admettre ni le respcter.
A quand un peu de bon sens, de civisme et de respect dans les cabinets de psychiatres. Car les gens ont beau aller mal, cela restent pour autant dse humains à respecter. Mais cet épisode illustre à merveille la position abusive dans laquelle souvent pas mal de psychiatres (90%) se complaisent à l'égard de leur patient. C'est à dénoncer.
Rares sont les psychiatres prêts à prendre leurs patients comme étant des citoyens à part entière dont les indignations, observations ou critiques sont à respecter et à être entendues, sans risque de chantages "affectifs" (rupture brusque du suivi) consécutifs.
On assiste donc une fois de plus à une "psychiatrie répressive" - la seule qui semble être communémement enseignée dans les facs françaises. Les psychiatres ayant toujours encore du mal à considérer leurs patients comme étant des égaux en droit, cad des citoyens dont les opinions ont à être respectées. Les choses pouvant être discutées et les chantages ayant à être écartés.
pour moi dans ce cas de figure précis, il y a ouvertement "abus sur personne en situation de faiblesse" et rien d'autre.
Seuls les psychiatres incompétents réagissent de la sorte et il se trouve que des incompétents de psychiatres, il y en a des tonnes qui courent les rues.
Le psychiatre en question s'en fout royalement de la détresse morale dans laquelle il met consciemment le patient en question et ce parce qu'il n'a pas encore compris que être psychiatre c'est faire partie d'une société avec ses lois écrites et non écrites. Par conséquent, il doit respect même au patient qui ose discuter d'aspects obscurs (électrochocs) touchant à la psychiatrie.
c'est scandaleux. Et d'autant plus scandaleux, que souvent les psychiatres restent dans une position de supériorité face au patient, qui rentre alors dans une espèce de rapport de dépendance.- rapport de soumission et de dépendance voulu par le psychiatre en question.
A quand l'époque où le psychiatre va enfin apprendre à respecter son patient ?! et le traiter d'égal à égal. Quand je vais voir un médecin pour un problème à la jambe ou à l'estomac, je peux discuter avec lui des décisions à prendre. Un médecin non psychiatre respecte ses patients en les traitant majoritairement "d'égal à égal", cad avec le respect qui revient au patient, (cad aussi respect de ses opinions)
Ceci méritait d'être soumis à la réflexion de tous, car ce n'est pas un cas isolé de comment les psychiatres font leurs petits dicateurs et en passant ils s'en foutent s'ils font de la casse au passage.
Ils sont irresponsables dans leur irrespect à l'égard des personnes qu'ils ont à charge.
c'est scandaleux
merci de vos réactions, car ce sujet mérite amplement développement et réflexion
ceci mérit d'être apporté sur la place publique et débattu
si d'autres ont des témoignages dans ce sens, ils seront la bienvenue