Bonjour,
J'ai vécu un internement abusif au mois de décembre. J'ai posté mon témoignage ici :
http://www.ccdh.fr/Qu-est-ce-que-la-CCDH_a305.html (j'ai donc donné mon nom, mon adresse etc...)
Sauf que dans ce témoignage, j'ai écrit "C’est bien ce que je pensais. Aller mal est un crime ! D’habitude, on dit ce genre de phrases à un môme qui fait une connerie. Il m’affirme que si je récidive, je passerai plus d’un mois dans cet asile de fous. Merci du soutien ! S’il y a prochaine fois, je ne me louperai pas, oui. Et tu ne pourras plus m’enfermer.
J’ai déversé toute ma haine. Pardonnez-moi, je n’ai pas la force d’en écrire plus. Du moins pour le moment. J’adore écrire. Peut-être que le jour où j’en aurais la force, j’écrirai et essaierai de publier une autobiographie. Mais le fait de me replonger dans ces souvenirs est terriblement douloureux. J’en serai traumatisée à vie."
Peuvent-ils prendre cette phrase "S'il y a prochaine fois, je ne me louperai pas" comme "j'ai envie de me tuer" et m'interner de force (même s'il s'agit d'un site contre les abus psychiatriques) ?!
Pourtant, cette phrase ne signifie pas ça. Je n'ai pas envie de me tuer. Je leur ai envoyé ce message :
" Bonjour,
J'ai oublié de vous fait part d'une chose. Dans mon témoignage, j'ai écrit "S’il y a prochaine fois, je ne me louperai pas, oui.".
Je tiens à préciser que ceci n'est pas à prendre au premier degré. Je n'ai pas envie de me suicider. D'ailleurs, depuis quelques temps, je me sens mieux qu'au mois de décembre.
Cette phrase est une manière de dire que l'internement m'a tellement traumatisée, que je ne supporterai pas de devoir à nouveau y faire face."
Mais est-ce suffisant ?
Depuis, je suis morte de peur. Merci de m'aider.