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 les psychiatres dédaignent les associations d'usagers

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alter

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MessageSujet: les psychiatres dédaignent les associations d'usagers   les psychiatres dédaignent les associations d'usagers Icon_minitimeMer 13 Déc - 16:17

Citation :

source libé
Les maladies mentales en débats
Malades et praticiens témoignent lors d'une semaine de sensibilisation.
Par Eric FAVEREAU
QUOTIDIEN : Mardi 10 octobre 2006 - 06:00
avec
La Semaine de sensibilisation aux maladies mentales débute. Hier, à l'occasion de la Journée mondiale de la santé, qui ouvre cet événement, la France accueillait pléthore de colloques. A Nantes, par exemple, c'était sur le thème «Santé mentale et ordre public : quelles compétences pour les élus» ; au Sénat, «Société en mutation, santé mentale en crise» ; et au ministère de la Santé, un autre débat sur «La violence, soin, sécurité et liberté individuelle».
Sans nul doute ce dernier était le plus original, car organisé par la Fnap-Psy, une fédération d'associations de patients en psychiatrie. Dans la galaxie des associations de malades, la Fnap-Psy est un petit miracle, car, comme le raconte sa présidente, Claude Finkelstein, «être malade mental, c'est déjà la stigmatisation. Alors se battre et s'engager pour que l'on soit écouté, ce n'est pas simple». Et pourtant, elle et quelques autres y arrivent, se démenant au quotidien dans les hôpitaux psychiatriques.
Amalgame. Hier, c'était un de leur tout premier colloque, intervenant à un moment très particulier : nous sommes, en effet, en plein débat parlementaire sur la loi de Nicolas Sarkozy sur la prévention de la délinquance. Un projet qui a provoqué la colère de tout le milieu de la santé mentale, dénonçant l'amalgame fait entre malades mentaux et délinquants, et surtout un texte qui entend changer les règles des hospitalisations contre la volonté du patient.
«On nous parle de dangerosité des malades, mais la première des violences, c'est d'être malade», a expliqué Claude Finkelstein. Ajoutant : «Et puis la seconde violence, c'est le non-soin, l'abandon. On a noté qu'en moyenne il fallait souvent dix ans avant qu'un patient soit à peu près pris correctement en charge.»
Le directeur adjoint de l'hôpital du Havre a évoqué quelques chiffres : «Sur près de 280 000 hospitalisations par an dans notre hôpital, il y a eu tout au plus une petite trentaine d'incidents qui ont été signalés. C'est-à-dire presque rien.»
Un avocat a raconté l'histoire des patients de l'hôpital psychiatrique de Toulouse, qui a été complètement détruit par l'explosion d'AZF en 2001. «Les malades ont erré pendant des mois. Ce sont les seules victimes de cette explosion qui n'ont jamais eu droit à la moindre indemnisation, alors que le choc qu'ils avaient vécu était énorme. Où est la violence ?»
Un autre intervenant a détaillé, avec émotion, la vie d'un malade dans un service, «où les fenêtres n'ont pas de poignée», «où l'on entre dans votre chambre sans frapper». Et «où tous les sièges dans la salle de repos ont des accoudoirs pour éviter que l'on s'allonge».
Pudeur. Mille et une petites violences qui ont été évoquées, non sans pudeur, dans ce colloque inédit. Le ministre de la Santé devait venir, il n'est pas venu. Le directeur des hôpitaux et celui de la Santé devaient venir, ils ne sont pas venus. Remplacés par des chefs de bureaux, qui, chacun, ont fait des discours de dix minutes. Puis sont repartis. Ayant sûrement mieux à faire.

on ne va pas me dire que les directeurs se sentent vraiment concernés par ce qui se passe dans leurs asiles
en gros... la psychiatrie reste violente de par l'indifférence du personnel au milieu dans lequel ils font vivre ces pauvres gens ; et manifestemment les psychiatres ne cherchent absolument pas à discuter avec les associations d'usagers, ce qui est une ignomie en soi. Cela ne fait que souligner le mépris des psychiatres à l'égard de leurs patients. On fait le minimum et pour le reste on laisse pourrir la situation... c'est pas très encourageant tout cela
la psychiatrie ne semble intéresser le gouvernement que quand il s'agit de stigmatiser les aliénés comme étant des délinquants.
Il ferait mieux de donner un cadre juridique sensé protéger la personne qui tombe dans le système de la HO. Car cela peut tomber sur n'importe qui ; des peronnes normales peuvent se retrouver en HO (car il n'y a pas d'expertise psychiatrique préalable) et après ils se retrouvent en plus fichés de "délinquants". Car me rappelle certains régimes malfamés. Pays des droits de l'homme : une belle farce des plus mauvais goûts
woaw, j'admire cette République bananière qu'est la France
du moins la France est le pays qui ne cesse de mettre la chariotte devant les boeufs
je comprends pourquoi personne ne veut du "modèle français" - que seuls les français ont l'idiotie de trouver le meilleur de monde. mais s'il était le meilleur du monde, tout le monde l'imiterait... (euh)
dans le nouveau projet de loi, c'est le citoyen qui est gravement mis en danger dans sa citoyenneté et sa liberté. Déjà se retrouver fiché aliéné, c'est un scandale, étant donné que ici on peut être interné sans expertise psychiatrique préalable. Ce qui est absurde ! lourdement absurde.
non seulement si tu n'as rien fait, tu finis fiché aliéné, mais en plus délinquant
vivement l'exil

en gros... c'est exaspérant
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